jeudi 26 février 2015

Drones : « On cherche à tester les services de renseignement français »

Selon le criminologue Christophe Naudin, Nike TN spécialiste des questions de sûreté aérienne, une « organisation structurée » est sans doute derrière les multiples survols de Paris par des drones dans la nuit de lundi à mardi.
Après les centrales nucléaires en fin d'année 2014, la base militaire de l'Île-Longue en janvier, c'est au tour de Paris d'être survolé par des drones. Faut-il s'inquiéter de ce phénomène?
On a tort de s'inquiéter à propos des survols de centrales nucléaires: les drones n'ont aucune capacité pour entraîner un sinistre de type radiologique. On a, au contraire, toutes les raisons de s'inquiéter lorsque les drones volent au-dessus de l'espace public. Ces derniers peuvent tomber sur les passants. Si cet événement survenait, TN Pas Cher les conséquences dépendent de la taille de l'engin. Si c'est un drone thermique, pesant de 2,5 à 50 kg, il peut aisément tuer quelqu'un ou provoquer un accident de la circulation. Au-dessus de la campagne, cela ne gêne personne, cela peut tout au plus agacer les propriétaires d'un lieu. Au-dessus d'une foule ou d'un rassemblement, c'est irresponsable.
Peut-on s'en servir pour faire du renseignement au-dessus de Paris?
Avec n'importe quelle image satellite, on obtiendrait la même image que celle prise par un drone. Paris est une ville dont on sait déjà tout. J'exclus toute utilisation de ces drones pour des motifs d'espionnage. Nous sommes sans doute face à une organisation qui cherche à tester les moyens du renseignement français. La coordination des survols ne laisse aucun doute à propos d'un acte calculé et évacue l'hypothèse du plaisantin. Nous avons cinq lieux survolés au-dessus de Paris. Tout comme, fin 2014, Nike Dunk cinq centrales étaient survolées simultanément.

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