jeudi 26 février 2015

Procès Bettencourt : relaxe en vue pour Woerth

L'avocat de l'ancien ministre du Budget, Jean-Yves Le Borgne, Nike TN Pas Cher a demandé au tribunal de Bordeaux de «mettre fin à la curée médiatique» contre son client, victime selon lui d'un «accident judiciaire».
Il se présente comme «l'avocat de l'intrus, la défense de l'accident judiciaire». Pour Jean-Yves Le Borgne, avocat d'Éric Woerth, la présence de l'ex-ministre au tribunal de Bordeaux pour recel d'abus de faiblesse est une «anomalie», «sans fondements». On lui reproche d'avoir reçu, des mains de l'ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, «des sommes d'argent de 50.000 € et de montants indéterminés» en février 2007, Nike Shox alors qu'il était trésorier de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Vendredi dernier, dans ses réquisitions, le procureur Gérard Aldigé a demandé la relaxe. «Quelle est la preuve de ces remises d'argent? questionnait-il. Je la cherche toujours!»
Et si l'affaire peut donc sembler gagnée d'avance pour Éric Woerth, son avocat n'a pas ménagé sa plaidoirie. De sa voix grave et imposante, avec toute l'emphase qui le caractérise, Jean-Yves Le Borgne s'est attaché à démontrer la faiblesse des éléments reprochés à son client. «Les faits sont assez ténus, pour ne pas dire inexistants», ironise-t-il. «On parle de recel de ‘'sommes indéterminées'', à l'origine indéterminée. On ne sait pas de quoi on parle! 50.000€? 150.000 ou 400.000€? Faites vos jeux, mesdames et messieurs! Quelle est la poursuite? Nous sommes devant un recel fantasmé.»
«On confond la concomitance avec la causalité»
La mise en cause d'Éric Woerth repose sur le témoignage de l'ex-comptable de la milliardaire, Claire Thibout, Nike Free que l'avocat a sérieusement malmenée. Pour lui, les imprécisions de ses déclarations sont «suspectes»: il tente de démontrer notamment que la somme que.

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